Repartir de zéro…

Epernon – Le Mont Saint-Michel, à vélo, Toussaint 2019

Il y a quatre ans, à l’automne 2015, je partais sur mon nouveau vélo. L’idée de ce voyage était de découvrir les avantages et peut-être les inconvénients du vélo couché. Cet automne là, sur la Véloscénie, Eliot a pris son nom.

Lors de ce premier voyage, le pédalier était trop éloigné de mon siège et des tendinites aux talons sont apparues. J’ai cependant voulu aller jusqu’au bout, ne pas céder face à la douleur de mon corps. J’étais inconsciente, j’aurais dû m’arrêter. J’ai haï les derniers kilomètres, c’est à dire plus de la moitié du trajet.

Eliot,

depuis l’automne de notre premier voyage,

nous en avons fait du chemin.

Aujourd’hui, automne 2019, en même temps que le compteur d’Eliot fait « reset » – la pile de ce dernier a rendu l’âme, le compteur a alors fait une remise à zéro totale -, nous repartons de zéro.

Nous repartons de zéro sur nos propres traces

et pour notre plus grand plaisir.

Cet automne, la Véloscénie nous tend à nouveau les bras. Couleurs rougeoyantes, air frais et revigorant, je prépare cette semaine à vélo tranquillement.

L’itinéraire est prêt. Eliot vient d’arriver à Paris. Plus qu’à attendre le départ dans quelques semaines.

D’Épernon au Mont Saint-Michel, 350 kilomètres nous attendent.

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