Mes débuts en vélo couché
Journal d’un multi-rêve, à vélo jusqu’au Cap Nord
Précédemment, j’ai réappris à faire du vélo…
23 juin 2015
Une semaine a passé depuis la dernière fois que j’ai fait du vélo. Je me lance de nouveau, sur le même trajet. C’est un itinéraire très fréquenté des cyclistes et beaucoup me doublent à vive allure. Soudain, l’un d’eux se met à ma hauteur. Il est curieux et me pose plein de questions sur l’équilibre du vélo, la visibilité.
La visibilité est bien meilleure sur un vélo couché. Sur un vélo droit, on est obligé de lever la tête pour regarder devant, alors qu’avec le vélo couché, nous avons tout le paysage qui est face à nous.
Content de notre échange, le cycliste repart à vive allure.
Je me sens maintenant à l’aise sur le vélo couché. J’arrive à manœuvrer, je passe entre les barrières pour entrer dans les zones réservées aux piétons et cyclistes.
Pour rentrer chez moi, il y a un petit chemin de terre parsemé de quelques cailloux. Le passage est situé juste après un virage à angle droit. Je m’y engage, la courbe de la roue avant n’est pas parfaite et le vélo s’avance doucement vers le muret qui longe l’allée. Je contre braque un peu trop fort et le vélo se met à glisser.
Ma chute ne dure pas longtemps. Je me relève avec une petite griffure au coude.
Un des avantages du vélo couché, c’est qu’en cas de chute comme aujourd’hui, on tombe de moins haut par rapport à un vélo droit.
Je remonte sans attendre sur ma monture et rentre chez moi heureuse de cette expérience. Je sais maintenant que tomber du vélo n’est pas aussi impressionnant que je le pensais.
4 juillet 2015 : 24km
C’est parti pour un vrai tour. La journée va être chaude donc je me suis levée tôt pour profiter de la fraicheur.
Le démarrage est difficile, j’ai un peu de mal à me lancer. Mais une fois en route, cela roule bien, pas très vite mais bien.
M’arrêter me pose problème aussi, j’ai l’impression de perdre l’équilibre et de le retrouver de justesse.
Je roule dans la forêt. Il fait frais. Je connais le chemin par cœur. Encore quelques arrêts aux passages cloutés et redémarrages.
Je commence à trouver l’équilibre pour m’arrêter sans problème.
J’attire toujours autant la curiosité des passants et cyclistes que je croise.
Aujourd’hui j’ai fait une boucle de vingt-quatre kilomètres.
Mon démarrage est encore à améliorer, ce sera pour demain.
5 juillet 2015 : 24km
J’arrive à l’entrée de la forêt, trois personnes vont pour s’y engager, je klaxonne pour espérer passer avant elles. Dommage pour moi, le temps qu’elles réagissent, j’ai dû m’arrêter.
Les personnes me regardent. Elles attendent que je redémarre. Je n’y arrive pas, le vélo part de travers. Je m’arrête de nouveau.
« Je vous pousse si vous voulez. » me lance une des dames.
J’acquiesce.
« Cela va comme ça ? » me demande-t-elle alors que je prends mon élan.
« Merci beaucoup » lui crie-je en partant.
Envie de découvrir mes aventures cyclistes, c’est par ici.